vendredi 6 décembre 2013

Cigarette électronique, toxicités, biographie.

En 2009 apparaissent les premières études scientifiques sur la cigarette électronique.

Le manque d'études adéquates des pouvoirs publics et des experts amène alors essentiellement au principe de précaution en raison de la présence de nicotine.

Un résumé sur l’efficacité et la non-nocivité de la cigarette électronique a été publié en 2010, 2011  dans le Journal of Public Health Policy.
Cette synthèse a conclu que:

La cigarette électronique ne contient pas ou peu de produits pouvant présenter des risques graves pour la santé. De plus, la mesure est bien plus petite que dans une cigarette landa, tant pour les substances cancérigènes que toxiques.
Les données actuelles indiquent alors que la cigarette électronique est moins nocive que le tabac et comparable en matière de toxicité au substitue nicotinique.
La cigarette électronique pourrait faire ses preuves contre l'envie de fumer puisqu'elle simule le gestuel d'une vraie cigarette.
Cette formule pourrait être d'une efficacité supérieure comparée aux autres méthodes puisque les simulations associées au fait de fumer ont un effet durable pour lutter contre les syndromes du sevrage.

En France, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a déclaré dans un rapport daté de mai 2011 outre les méfaits de la nicotine :

" En ce qui concerne le risque de toxicité des solvants utilisés dans la cigarette électronique, y compris le propylène glycol, il est difficile d'en tirer des conclusions en l’absence de données qualitatives et quantitatives suffisantes.
"Au jour d'aujourd'hui aucune intoxication ou effet indésirable n'a été rapporté en lien avec la présence de ses solvants."

Un plus grand nombre d'études scientifiques se font en 2012 et 2013 et viennent confirmer progressivement que la cigarette électronique n'est pas totalement sans danger pour l'homme mais aussi que la vapeur produite par la cigarette électronique est nettement moins dangereuse pour l'organisme que le tabac tant prisé.

De nouveau test se font en septembre 2013 sur une dizaine de cigarettes électroniques différentes, il est alors détecté la présence de molécules cancérigènes en quantités importantes telles que le formaldéhyde , acroléine ou acétaldéhyde16.
Cette recherche a été largement reprise par la presse française et internationale pour être très rapidement critiqué à la fois sur ses zones d'ombre, de ses extrapolations et de ses failles méthodologiques.

Mon avis.
Par manque de recul il est au jour d'aujourd'hui impossible d'affirmer que la cigarette électronique est totalement sans danger. Par contre, elle est nettement moins nocive que la cigarette classique, cette conclusion est appuyée par un grand nombre de médecins reconnus.

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